E-MED: Allocution du dr Gro Harlem, directeur de l'OMS
-------------------------------------------------------------------------
Dr Gro Harlem Brundtland
Director-General
World Health Organization
Allocution du Directeur g�n�ral aux Ambassadeurs
de l'Organisation de l'Unit� africaine
Gen�ve, 12 mars 2001
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs.
Excellences,
Je vous suis tr�s reconnaissante de m'avoir invit�e aujourd'hui. Le moment
est d'autant plus opportun que d'ici � l'Assembl�e mondiale de la Sant�, au
mois de mai, je dois me rendre dans trois pays - l'Egypte, le Kenya et le
Nigeria.
A la fin du mois de mars, j'assisterai au Caire � l'inauguration de notre
nouveau Bureau r�gional de la M�diterran�e orientale et � la r�union
r�guli�re de tous nos Directeurs r�gionaux. Les anciens bureaux d'Alexandrie
�taient devenus trop exigus et l'Assembl�e mondiale de la Sant� a d�cid�
qu'un changement de locaux s'imposait. Je tiens � exprimer ma reconnaissance
au Gouvernement �gyptien, h�te du Bureau r�gional, pour son g�n�reux
soutien, ainsi qu'aux nombreux autres donateurs de cette R�gion. Ces
nouvelles installations, j'en suis certaine, nous permettront d'am�liorer
nos services.
C'est � Nairobi, la semaine suivante, que se tiendra la r�union des chefs de
Secr�tariat du syst�me des Nations Unies, le CAC, sous la pr�sidence du
Secr�taire g�n�ral. C'est une r�union importante, pendant laquelle nous
poursuivrons notre travail de coordination concernant le suivi du Sommet du
Mill�naire et la D�claration du Mill�naire.
L'un des points � l'ordre du jour sera la demande qui nous a �t� adress�e
par l'Assembl�e g�n�rale sur le suivi du Mill�naire concernant l'Afrique, �
savoir: renforcer le large �ventail de son action en Afrique en vue
d'intensifier l'appui fourni pour l'�radication de la pauvret� et le
d�veloppement durable, pour la lutte contre les maladies et les pand�mies et
pour le processus de pr�vention des conflits et la consolidation de la
d�mocratie".
Notre premier objectif sera de veiller � ce que les nombreux processus
interorganisations � l'appui du d�veloppement en Afrique se renforcent
mutuellement et d�bouchent sur des r�sultats tangibles.
Le 4 avril, au Kenya, je pr�siderai aussi au lancement de nos activit�s pour
la Journ�e mondiale de la Sant�. Je tiens � remercier Monsieur l'Ambassadeur
et les membres du Gouvernement qui n'ont pas m�nag� leurs efforts pour
mettre au point avec nous un programme de premier ordre.
Notre action de sensibilisation s'attachera en particulier � r�duire
l'opprobre associ�e � la maladie mentale et � faire mieux conna�tre les
nombreux traitements efficaces et d'un co�t abordable qui existent mais sont
insuffisamment utilis�s, tant dans les pays en d�veloppement que dans les
pays industrialis�s.
En ouvrant pour la premi�re fois au public le principal h�pital
psychiatrique du Kenya, le Gouvernement propagera le message qui r�sume nos
pr�occupations concernant la sant� mentale: Non � l'exclusion - Oui aux
soins. Nous esp�rons, et nous croyons, que ces principes seront c�l�br�s
avec chaleur et avec force.
Le Rapport sur la sant� dans le monde, cette ann�e, portera sur la sant�
mentale. Il fera le point de nos connaissances: la charge actuelle et future
de la morbidit� mentale et des troubles neurologiques; l'efficacit� de la
pr�vention, la disponibilit� des traitements et les obstacles � leur acc�s;
et les politiques requises pour venir � bout du discr�dit et de la
discrimination et que soient mis en place et financ�s des programmes
efficaces de pr�vention et de traitement.
Gr�ce � nos efforts concert�s cette ann�e, j'esp�re que nous aurons
progress� vers un avenir o� toutes les collectivit�s accorderont la m�me
priorit� et le m�me respect � la sant� mentale qu'aux aspects physiques de
la sant�.
Et le 25 avril, j'assisterai � Abuja � la premi�re Journ�e africaine du
paludisme puis au Sommet de l'OUA sur le VIH/SIDA et les autres maladies
infectieuses en Afrique.
Ce sera une r�union tr�s importante, aux enjeux consid�rables. La direction
de ce Sommet jouera un r�le important car elle d�terminera le contenu de la
discussion de la session extraordinaire de l'Assembl�e g�n�rale des Nations
Unies sur le VIH/SIDA au mois de juin. Je suis heureuse de vous annoncer que
l'OMS, � la demande de l'OUA, fournira un important soutien � la conf�rence.
Apr�s en avoir parl� avec le Dr Samba, Directeur r�gional pour l'Afrique, je
puis annoncer aujourd'hui que nous participerons ensemble, � concurrence de
US$ 500 000, au co�t du Sommet.
Il s'est pass� beaucoup de choses dans le monde depuis que le Pr�sident
Obasanjo a accueilli, il y a un an, le Sommet du paludisme. Gr�ce aux
efforts sans rel�che du Pr�sident Obasanjo et d'autres dirigeants africains,
les pays dans le monde ont commenc� � comprendre qu'ils devaient
consid�rablement intensifier leur action contre les maladies infectieuses.
C'est ce qui a conduit les dirigeants du G8, � Okinawa en juillet dernier,
et l'Union europ�enne au mois de septembre, � prendre des engagements
clairs. Nous avons de bonnes raisons de penser que ces engagements seront
suivis d'une augmentation importante des ressources consacr�es � la sant�.
Dans les capitales des pays membres de l'OCDE comme dans les capitales
africaines, une intense activit� s'est fait jour pour d�cider du meilleur
moyen d'investir les nouveaux fonds attendus pour garantir des r�sultats
sanitaires satisfaisants.
Nous devons investir des sommes importantes dans la pr�vention et le
traitement du paludisme. Nous disposons d'outils efficaces. Des progr�s ont
�t� enregistr�s, qu'il s'agisse de la r�duction des prix et de la
disponibilit� accrue des moustiquaires impr�gn�es, mais davantage d'efforts
doivent �tre d�ploy�s sur ce front. Nous devons mettre au point de nouveaux
outils - en particulier des associations de m�dicaments capables de
combattre la r�sistance dans l'imm�diat et de nouveaux m�dicaments qui
seront efficaces lorsque les m�dicaments existants perdront peu � peu leur
efficacit�. Notre prochaine collaboration avec Glaxo Smith-Kline sur la
nouvelle polyth�rapie LAPDAP, par exemple, a �t� annonc�e la semaine
derni�re.
Nous examinons �galement l'efficacit� des m�dicaments traditionnellement
utilis�s dans le traitement du paludisme et nous soutenons la mise au point
de vaccins efficaces contre le paludisme, contre le VIH et contre d'autres
probl�mes prioritaires.
Des progr�s encourageants ont �t� enregistr�s au cours de l'ann�e �coul�e
dans l'action men�e contre la tuberculose. En octobre 2000, nous avons lanc�
l'Alliance mondiale pour la mise au point de m�dicaments antituberculeux qui
financera l'�laboration de nouveaux antituberculeux indispensables, l'accent
portant en particulier sur la simplification et la r�duction de la dur�e du
traitement. Nous lancerons aussi sous peu un nouveau partenariat, le
Dispositif mondial de financement des m�dicaments antituberculeux, qui
facilitera l'acc�s des plus d�munis des 20 pays prioritaires affect�s par la
tuberculose aux m�dicaments n�cessaires de fa�on � �tendre leur couverture
par le traitement DOTS.
Les programmes de vaccination nationaux ont aussi b�n�fici� d'un appui
renouvel� gr�ce � l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination.
C'est dans l'action visant � endiguer l'�pid�mie de VIH/SIDA que se sont
produits les plus grands changements.
Nous avons observ� un effort sans pr�c�dent, d�ploy� par des personnes
engag�es travaillant pour des gouvernements et des organisations non
gouvernementales, des institutions des Nations Unies et le secteur priv�, en
vue d'�liminer les obstacles qui privent les millions de personnes qui en
ont besoin de l'acc�s aux m�dicaments essentiels.
L'indignation des populations, la volont� des pouvoirs publics, les forces
du march� et les travaux scientifiques de haut niveau sont autant de
facteurs qui permettent l'application d'un principe fondamental de la sant�
publique: la fourniture des m�dicaments essentiels en fonction des besoins
et non de la capacit� financi�re.
Il y a un an, lorsque l'OMS, l'ONUSIDA et d'autres institutions des Nations
Unies se sont lanc�es avec cinq grands laboratoires pharmaceutiques dans une
action commune, le prix des m�dicaments requis pour freiner la progression
du SIDA d�passait largement les moyens de la plupart des Africains, des Sud
Am�ricains et des Asiatiques, et de leurs gouvernements. A US$ 10 000 ou 15
000 le traitement annuel, ces m�dicaments �taient inaccessibles.
Aujourd'hui, les associations de m�dicaments antir�troviraux sont � la
disposition des pays africains pour environ US$ 1000 par malade et par an -
soit dix fois moins que pr�c�demment.
Certes, ces prix restent sup�rieurs � ce que peuvent d�penser presque tous
les syst�mes de sant� africain et la plupart des malades. Mais les choses ne
doivent pas en rester l�. Au-del� des m�dicaments anti-VIH/SIDA, nous devons
veiller � ce que tous les m�dicaments et vaccins essentiels soient
accessibles � tous. Cela prendra du temps mais nous devons nous assurer que
pas une minute n'est perdue.
Nous serions tous d'avis qu'un mod�le de commerce international efficace est
celui qui permet aux pays d'appliquer des syst�mes op�rationnels r�pondant
aux besoins essentiels des populations - y compris leurs besoins
sanitaires - tout en respectant les droits de propri�t� intellectuelle. Nous
ne pouvons y parvenir que par la n�gociation politique et les proc�dures
judiciaires. C'est ce qui se produit actuellement: je me f�licite de
l'attention accrue accord�e par l'opinion publique � l'acc�s limit� aux
soins de sant� qui pourraient pr�venir et soigner les maladies prioritaires
en Afrique.
Pourtant, c'est l� un processus complexe. En cours de route,
l'interpr�tation des accords commerciaux suscitera des controverses. Les
politiques pharmaceutiques nationales qui tentent de faire changer la fa�on
d'appliquer les droits conf�r�s par les brevets seront mises en cause. La
seule solution sera d'en �prouver les limites par des proc�dures
judiciaires, m�canisme co�teux et frustrant pour toutes les parties
concern�es, mais il est vrai que les enjeux sont consid�rables.
Ces derni�res semaines, nous avons assist� au d�but d�une de ces proc�dures
judiciaires � en Afrique du Sud.
L�Organisation mondiale de la Sant� (OMS) souscrit avec force � la
politique pharmaceutique nationale sud-africaine de 1996 qui vise �
assurer un approvisionnement ad�quat et fiable en m�dicaments s�rs d�un bon
rapport co�t/efficacit� et de qualit� acceptable � tous les Sud-Africains
ainsi que l�usage rationnel des m�dicaments au niveau de la prescription, de
la fourniture et de la consommation. �
L�OMS collabore �troitement avec le Gouvernement sud-africain � la
formulation de cette politique et elle a activement aid� l�Afrique du Sud �
l�appliquer. L�OMS approuve enti�rement cette politique qui est � son avis
en harmonie avec les positions qu�elle d�fend depuis longtemps sur la
politique pharmaceutique nationale, sur l�acc�s aux m�dicaments essentiels,
sur la qualit�, l�innocuit� et l�efficacit� des m�dicaments et sur leur
usage rationnel.
L�OMS souscrit enti�rement � l�intention de la Loi de 1997 Medicine Act 90
qui est de rendre op�rationnels les �l�ments clefs de la politique
pharmaceutique nationale, y compris la substitution par des produits
g�n�riques, une concurrence accrue dans les achats publics de produits
pharmaceutiques, l�am�lioration de la qualit� des produits et un usage plus
rationnel des m�dicaments. Nous reconnaissons que le libell� de certaines
parties de la Loi apparaissent � certaines soci�t�s comme une remise en
cause de leurs droits. Au cours des derni�res ann�es, nous avons collabor�
avec les diff�rents int�r�ts en pr�sence et de nombreux efforts ont �t�
consentis pour d�boucher sur une issue acceptable � tous.
Malheureusement, les n�gociations n�ont pas encore permis d�aboutir � un
accord, et 39 soci�t�s pharmaceutiques ont contest� certaines parties de la
Loi de 1997 au motif qu�elle sape la protection des brevets en conf�rant au
ministre de la sant� des pouvoirs trop larges de produire ou d�importer des
versions moins co�teuses de m�dicaments qui sont encore prot�g�s par des
brevets.
A la demande du Minist�re sud-africain de la Sant�, l�OMS a contribu� �
rechercher une expertise juridique internationale pertinente pour aider le
Gouvernement sud-africain et lui faire rapport.
Comme vous le savez, la proc�dure est provisoirement suspendue � l�heure
actuelle. Nous esp�rons que de nouveaux efforts seront faits pour r�gler le
diff�rend et qu�ils seront couronn�s de succ�s. Le seul r�sultat acceptable
est que toutes les parties conjuguent leurs efforts pour arriver � une
am�lioration rapide de l�acc�s �quitable aux m�dicaments essentiels pour
tous les Sud-Africains qui en ont besoin.
Nous devons agir aussi au niveau mondial. Dans le nouvel environnement
politique, il est devenu indispensable pour l�OMC et l�OMS de commencer �
�laborer des principes propres � am�liorer l�acc�s aux m�dicaments
essentiels par une politique de prix diff�renci�s ainsi que par un recours
accru � un financement international. En avril, aura lieu sous l��gide des
deux organisations la r�union d�un groupe international d�experts charg� d�
�laborer plus avant ces principes et de trouver d��ventuelles solutions :
ces travaux contribueront aussi aux discussions de l�Assembl�e mondiale de
la Sant� .
Il serait toutefois na�f de croire qu�une simple r�duction du prix des
m�dicaments suffit pour garantir � chacun un acc�s � des soins de sant� du
niveau souhait�. Ainsi, on estime � 25 millions le nombre des Africains
infect�s par le VIH, dont 5 millions ont besoin de soins de sant� faisant
appel aux antir�troviraux. Or actuellement ils ne sont que quelque 10 000 �
b�n�ficier de tels soins. Il faudrait donc multiplier le nombre de ceux qui
y ont acc�s par 500, en ayant recours � des m�dicaments qui co�tent environ
$600 par personne et par an. Par ailleurs, selon un calcul analogue il
faudrait multiplier par 30 le nombre des Africains qui utilisent des
moustiquaires impr�gn�es d�insecticide et ont acc�s � un traitement efficace
contre le paludisme.
Un tel renforcement suppose des efforts financiers et humains qui d�passent
de loin les possibilit�s des communaut�s africaines et de leurs syst�mes de
sant�. Pour compliquer encore les choses, les perspectives de m�dicaments
moins co�teux dont on entend largement parler ne font qu�accro�tre la
demande de soins de la part du public. Les autorit�s nationales et les
ministres de la sant� se trouvent donc confront�s � des pressions
consid�rables dont fort heureusement la communaut� internationale commence �
prendre conscience.
Quelle que soit la diminution des prix des m�dicaments et des biens, un
accroissement massif de fonds s�impose pour am�liorer l�acc�s des Africains
� la pr�vention et aux soins, en ce qui concerne le paludisme, la
tuberculose et le VIH, mais aussi les maladies de la m�re et de l�enfant. La
plus grande partie de ces fonds devront venir d�une aide accrue au
d�veloppement ainsi que d�une att�nuation de la dette. Il faut des
ressources nouvelles. Les premiers calculs de la Commission Macro�conomie et
Sant� de l�OMS montrent qu�elles doivent �tre de l�ordre de US $10 milliards
par an. Nous ne pouvons nous permettre de les pr�lever sur les fonds
modestes qui sont d�j� affect�s � d�autres priorit�s du d�veloppement.
Pour amorcer une augmentation d�une telle envergure, l�OMS collabore avec
les responsables de pays en d�veloppement et d�organismes donateurs afin de
trouver de nouveaux moyens d�utiliser efficacement les ressources et de
suivre l��volution de la situation. Ainsi, nous collaborons avec les pays
pour chercher � am�liorer la capacit� de leurs services de sant� � pr�venir
les risques et traiter ceux qui y sont expos�s, ainsi que leur capacit� �
acheter des m�dicaments et d�autres biens, � les distribuer et � veiller �
leur bonne utilisation.
Pour ma part, je m�efforcerai en compagnie du Dr Samba et du Dr Gezairy, les
Directeurs r�gionaux de l�OMS pour l�Afrique et pour la M�diterran�e
orientale, � ce que la direction de l�OMS s�attache � r�soudre ces probl�mes
afin de contribuer � faire face � ceux auxquels sont confront�s les peuples
d�Afrique. Cela vaut aussi bien pour notre action au sein des pays et des
communaut�s que pour notre appui � l�OUA et aux autres groupes r�gionaux ou
qu�� notre participation au Sommet d�Abuja, � la session extraordinaire de l
�Assembl�e g�n�rale des Nations Unies qui sera consacr�e cette ann�e au SIDA
et � l�enfant, ainsi qu�� d�autres r�unions au niveau mondial.
J�esp�re que vous continuerez � suivre l�ensemble des points essentiels dont
va probablement �tre saisie l�Assembl�e mondiale de la Sant� dans deux mois
� peine. Je sais que ce n�est pas facile vu les autres r�unions auxquelles
vous devrez consacrer votre temps ces prochaines semaines, � commencer par
celles de la Commission des Droits de l�Homme. Il ressort de la session de
janvier du Conseil ex�cutif que certains de ces points vont retenir une
attention consid�rable.
J�esp�re que les discussions sur le budget mettront avant tout l�accent sur
les meilleurs moyens de renforcer l�action face aux probl�mes de sant� qui
touchent le plus ceux qui vivent dans les pays les plus pauvres. Je voudrais
qu�on privil�gie la recherche de moyens pour l�OMS de contribuer � stimuler
cet effort et d�aider les pays � tirer le maximum des ressources pour la
sant�, aux niveaux national et r�gional, mais aussi au niveau mondial.
Je suis persuad�e qu�il y aura un d�bat nourri sur les strat�gies permettant
d�am�liorer l�acc�s aux m�dicaments essentiels et sur la riposte au
VIH/SIDA. Il faudra donc aussi se pr�occuper du renforcement de la
fourniture des services de sant� dans les pays en d�veloppement. Nous
envisageons un nouvel examen attentif de la strat�gie de l�alimentation du
nourrisson et du jeune enfant et de la n�cessit� d�une surveillance mondiale
des maladies et du R�glement sanitaire international. Ces questions rev�tent
une importance critique pour tous les pays.
N�h�sitez pas � prendre contact avec les d�partements techniques �
individuellement ou collectivement � si vous avez besoin d�informations sur
l�une ou l�autre de ces questions.
M�me si les obstacles sont nombreux, je suis convaincue que nous allons dans
la bonne direction et qu�il y a lieu d�envisager l�avenir avec davantage de
confiance. Je vous invite donc � partager mon enthousiasme et mon optimisme
pour le chemin qui reste � parcourir.
Je vous remercie.
--
Adresse pour les messages destin�s au forum E-MED:
<e-med@usa.healthnet.org>
Pour r�pondre � un message envoyer la r�ponse au forum
ou directement � l'auteur.
Pour toutes autres questions addresser vos messages � :
<owner-e-med@usa.healthnet.org>