[e-med] L'Afrique invit�e � mieux faire face � la lutte anti-m�ningite

E-MED: L'Afrique invit�e � mieux faire face � la lutte anti-m�ningite
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Cotonou, B�nin (PANA) - Un atelier sur la surveillance de la m�ningite �
m�ningocoque dans les dix pays de "la ceinture africaine de la m�ningite" a
pris fin vendredi � Cotonou, en recommandant aux gouvernements concern�s de
pr�voir dans leurs budgets respectifs une ligne destin�e � lutter contre les
�pid�mies.

Les pays concern�s vont du S�n�gal, � l'Ouest du continent, � l'Ethiopie �
l'Est, en passant par le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Niger, le
Nigeria, la Somalie, le Soudan et le Tchad, et abritent une population
totale d'environ 300 millions d'�mes.

Initi�e par l'Organisation mondiale de la sant� (OMS), la rencontre de
Cotonou a vu, outre la participation des pays africains o� s�vit la maladie,
celle de la France, de la Norv�ge et des Etats-Unis.

L'atelier a recommand� aux gouvernements de renforcer la capacit� de
fonctionnement des laboratoires et de mettre en place un r�seau de
laboratoires pour supporter la surveillance, y compris la fourniture de
ressources humaines, financi�res et mat�rielles, ainsi que les r�actifs et
consommables de laboratoire, les vaccins et les moyens de communication.

Les participants ont �galement demand� aux responsables des dix pays de "la
ceinture africaine de la m�ningite" de faire un plaidoyer aupr�s des
partenaires au d�veloppement pour la mobilisation de ressources en faveur de
la surveillance.

Ils ont enfin sugg�r� l'acc�l�ration de la mise en oeuvre des activit�s
planifi�es de surveillance renforc�e de la m�ningite � m�ningocoque pour la
saison 2002-2003.

Pour la ministre b�ninoise de la Sant� publique, le Dr Yvette C�line
Kandissounon, ces plans d'action par pays doivent d�sormais permettre de
mieux organiser le renforcement de la surveillance �pid�miologique de la
m�ningite et le d�clenchement de la riposte au besoin.

"Ces plans doivent �tre mis en application de fa�on cons�quente si nous ne
voulons plus assister � des situations dramatiques", a-t-elle ajout�,
pr�cisant que le pr�positionnement des vaccins, des m�dicaments et autres
consommables ressources est aussi capital et devrait faire l'objet d'une
attention sp�ciale des autorit�s sanitaires des pays concern�s.

Les �pid�mies de m�ningite se manifestent presque chaque ann�e dans les pays
de la "ceinture africaine". En 2002 seulement, il y a eu au moins 33.000 cas
dont 2.500 d�c�s. Au cours de ces dix derni�res ann�es, il y a eu plus de
700.000 cas.

Cette ann�e, un nouveau ph�nom�ne est �galement apparu et a augment� la
difficult� de traiter les �pid�mies de m�ningite. Une souche connue sous le
nom W135, qui �tait pr�c�demment uniquement responsable de cas sporadiques
en Afrique, a �t� identifi�e comme cause principale d'une �pid�mie au
Burkina Faso.

Entre f�vrier et juin 2002, quelque 12.000 personnes ont �t� infect�es au
Burkina Faso et 1.500 d'entre elles sont d�c�d�es, et ce, pour la plupart,
en raison de la souche W135.

La strat�gie pour confronter l'�pid�mie imminente de m�ningite comprend
l'am�lioration de la surveillance, du diagnostic et du traitement, selon
l'OMS.

Cotonou - 15/11/2002

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