LE CONSEIL EXECUTIF DE L ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE A FAIT UN PAS EN
AVANT AVEC LA PROMESSE D UNE PROPOSITION POUR EXAMINER A NOUVEAU LES
PRIORITES ET LE FINANCEMENTE DE LA R&D EN SANTE.
MSF, 30 janvier, 2006
L'Organisation Mondiale de la Santé a fait un pas significatif en avant,
vers les priorités de santé de millions de personnes dans les
pays en développement, selon un groupe d'ONGs, y compris Médecins Sans
Frontieres (MSF) et Consumer Project on Technology (CPTech), qui assistaient
à la réunion du Conseil Exécutif de l'OMS, à Genève, cette semaine.
Le Conseil Exécutif du groupe de santé des Nations Unies a recommandé qu'une
résolution proposée par le Kenya et le Brésil sur la recherche et le
développement soit presentée à l'Assemblée Mondiale de la Santé au mois de
mai. Si elle passe, elle aidera à accélérer le transfert des progrès
scientifiques et biomedicaux aux médicaments, matériel de diagnostic et
vaccins efficaces et accessibles, pour répondre aux besoins des malades,
particulièrement à ceux qui sont démunis.
"En avançant avec la résolution, le Conseil de l'OMS a montré sa
responsabilité dans l'exploration des solutions à un probleme qui laisse des
millions de personnes des pays en developpement sans accès au traitement"
,dit Ellen t Hoen, directrice de Politique et Plaidoirie de la Campagne
d'Acces aux Médicaments Essentiels de MSF. "Si l Assemblée Mondiale de la
Santé adopte cette résolution, elle aidera à assurer le développement des
futurs médicaments essentiels."
La résolution demande à l'OMS d'examiner les moyens de prioriser et de
procurer le financement suffisant et durable pour les recherches et le
developpement en santé (R&D) de manière à répondre aux plus urgents besoins
de la santé globale.
L'actuel système de R&D est incapable de le faire, parce que la plus grande
partie des investissements en recherche medicale est dirigée par l'interet
commercial, vers des maladies qui représentent un marche avantageux pour les
sociétés pharmaceutiques.
Les malades des pays en developpement, souvent incapables de payer le
traitement, ne constituent pas ce genre de marché. Actuellement il n'existe
pas de systèmes qui fixent les priorités de R&D en santé et attirent le
soutien financier nécessaire à long terme pour le développement de
traitements qui ne sont pas commercialement viables.
La résolution préparera le chemin pour que ces systemes emergent.
"L'OMS a fait le premier pas pour résoudre deux grandes questions, à savoir,
quelles sont les priorités pour les recherches en santé, et qui va les
payer," dit James Love du CPTech. "Ce fut une discussion pénible - les pays
riches ont souvent regardé cette proposition comme s'ils voulaient la faire
disparaitre. Et nous sommes arrivés jusqu'ici grâce au "leadership" de
plusieurs pays en développement. Mais au mois de mai, les gouvernements
européens, les Etats Unis, l'Australie et le Japon devront se montrer plus
positifs pour obtenir de vrais résultats."
La proposition conjointe du Kenya et du Brésil a attiré le soutien d'un
grand nombre de membres du Conseil, ainsi que d'un groupe de Membres du
Parlement européen et d'un fort groupe de 240 éminents scientifiques et
chercheurs, qui ont demandé au Conseil d'adopter le texte, dans une
déclaration ouverte lue par le prix Nobel, Sir John Sulfoner.
Contact:Ellen t Hoen, MSF, tel ++33.6.223.758.71
Sheila Shettle, MSF, tel. ++ 41.79.293.0270
James Love, CPTech, tel ++41.76.413.6584
Thiru Balasubramaniam CPTech, tel ++41.76.508.0997
Source: Translated
fromhttp://www.accessmed-msf.org/prod/publications.asp?scntid=3012006187204&contenttype=PARA&
31/01/2006 09:34
Extrait d'un message de care@ews.unaids.org , le forum ou les membres du
Reseau Global de Soins echangent leurs experiences et des informations
relatives a leur travail. Le moderateur de cette liste en ligne est l Ecole
Nationale de la Sante Publique ENSP, Fondation Fiocruz, Rio de Janeiro. Il
est soutenu par le Secretariat de l ONUSIDA. Tous les messages de cette
liste en ligne n engagent que l auteur et n impliquent aucune prise de
position de la part de l institution pour laquelle il ou elle travaille sauf
dans le cas ou il est clairement indique ainsi. De meme, les contributions
ne refletent pas la position du Secretariat de l ONUSIDA ni celle de l ENSP.