[e-med] Les engagements du G8 contre les maladies infectieuses peuvent améliorer la sécurité sanitaire mondiale

Centre des médias OMS
Communiqué de presse

17 juillet 2006
Les engagements du G8 contre les maladies infectieuses peuvent améliorer la
sécurité sanitaire mondiale
http://www.who.int/mediacentre/news/statements/2006/s11/fr/

ST PETERSBOURG -- Le Groupe des Huit s'est engagé aujourd'hui à améliorer la
coopération mondiale en matière de surveillance des maladies infectieuses,
notamment par davantage de transparence dans les échanges de l'information
entre tous les pays. Le G8 a également pris l'engagement de continuer à
soutenir la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, ainsi
que l'éradication de la poliomyélite.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) est en mesure d'annoncer que
l'accent a été mis sur les maladies infectieuses lors du Sommet du G8, ainsi
que les engagement détaillés en matière de santé qui figurent dans le
document adopté.

"Si le G8 a parlé de la nécessité vitale de s'attaquer aux maladies
infectieuses, c'est en raison de leurs conséquences sanitaires, sociales,
sécuritaires et économiques", a déclaré le Dr Anders Nordström, Directeur
général par intérim de l'OMS. "Les engagements pris sont détaillés et bien
précis; ils constituent une nouvelle avancée de l'ascendant pris par le G8
en matière de santé publique".

A la tête d'une équipe de responsables de l'OMS venus au Sommet pour y
participer aux discussions sur les maladies infectieuses, le Dr Nordström
s'est adressé aux dirigeants du G8, en présence des Chefs d'état ou de
gouvernement de l'Afrique du Sud, du Brésil, de la Chine, du Congo, de la
Finlande, de l'Inde, du Kazakhstan et du Mexique, ainsi que de dirigeants
des Nations Unies invités pour l'occasion. Il a mis l'accent sur les
priorités en matière de maladies infectieuses et notamment sur la nécessité:

de maintenir l'élan politique et financier nécessaire au renforcement de la
lutte contre les principales maladies infectieuses: VIH, tuberculose,
paludisme, poliomyélite, ainsi qu'en faveur de la vaccination et de
l'amélioration des services de santé essentiels.

de faire face aux nouvelles flambées épidémiques et menaces de maladies -
notamment à une possible pandémie de grippe.

d'améliorer l'accès aux nouveaux médicaments et vaccins à ceux qui existent
déjà en élargissant les marchés et en les rendant plus abordables.

de faire en sorte qu'il y ait assez d'agents de santé motivés dans les
centres de santé et dans les hôpitaux, en affrontant le problème du manque
actuel de personnels de santé, qui se fait le plus cruellement sentir dans
les pays les plus pauvres où les besoins sont les plus grands.

d'investir dans des financements innovants. L'appui du Royaume-Uni à la
Facilité internationale de financement pour la vaccination, ainsi que le
projet de la France, du Chili, du Brésil et de la Norvège de financer les
médicaments contre le VIH/SIDA et le paludisme par des taxes sur les billets
d'avions sont à cet égard tout à fait prometteurs.

Le document final de 12 pages mentionne notamment les engagements du G8 à:
renforcer le réseau mondial de surveillance et de contrôle; élever le niveau
mondial de préparation à une pandémie de grippe humaine; lutter contre le
VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme; éradiquer la poliomyélite;
progresser dans la recherche en matière de vaccins contre la rougeole et
d'autres maladies à prévention vaccinale; assurer l'accès à la prévention,
au traitement et aux soins, notamment par la recherche, le recours aux
assouplissements des Aspects des droits de propriété intellectuelle qui
touchent au commerce (ADPIC), ainsi que par le renforcement des systèmes de
santé; et affronter les conséquences sanitaires des catastrophes naturelles
et d'origine humaine.

La Fédération de Russie a respecté la tradition du G8 qui consiste à
soutenir l'éradication de la poliomyélite, en promettant un financement
spécial de US$ 18 millions pour le programme d'éradication de la
poliomyélite, comme l'avait fait le Royaume-Uni à Glengeagles en 2005,
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Christine McNab
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