E-MED: l'OMS veut favoriser les prix bas des m�dicaments pour les PED
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M�dicaments essentiels: l'OMS veut favoriser les prix bas pour les pauvres
GENEVE, 28 mars (AFP) - 15h17
L'Organisation mondiale de la sant� (OMS) veut favoriser l'application de
"prix diff�renci�s" pour les traitements du sida et d'autres grandes
maladies affectant les pays pauvres, en �vitant un "refoulement" de ces
rem�des � bas prix vers les pays d�velopp�s, a expliqu� mercredi un
responsable de l'OMS.
Jonathan Quick, directeur de l'OMS pour les m�dicaments essentiels,
s'exprimant devant la presse � Gen�ve, a �voqu� les objectifs du groupe
d'experts --le premier du genre-- qui sera convoqu� conjointement par les
secr�tariats de l'OMS et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) �
Hosbjor (Norv�ge) du 8 au 11 avril.
Ces experts viendront des milieux scientifiques, des laboratoires, des
fabricants de g�n�riques, des gouvernements, des organisations
internationales et des ONG.
Un des axes de la rencontre, pr�par�e depuis 18 moisavec l'OMC, sera celui
de l'application de prix plus bas, tenant compte du pouvoir d'achat r�el de
populations vivant parfois avec un ou deux dollars par jour. "Il faut le
faire d'une fa�on permettant aux soci�t�s pharmaceutiques de g�n�rer des
ressources n�cessaires pour d�velopper de nouveaux traitements", et en
respectant la protection des brevets, a-t-il dit.
Ce peut �tre "une solution profitable � tous", selon M.Quick, si cette
diversification des prix s'effectue dans un "syst�me pr�visible" et si l'on
parvient � �viter le "refoulement" des m�dicaments � bas prix vers les
march�s des pays riches.
L'autre axe important de la rencontre est le financement: "nous devons
consid�rer toutes les sources possibles", a-t-il dit. Il a mentionn�
l'all�gement de la dette, le financement par les gouvernements des pays
affect�s, l'assistance �trang�re et la prise en charge par les employeurs
des traitements de leurs salari�s malades, comme cela se fait d�j� en
Afrique du Sud.
Pour permettre un acc�s effectif des plus pauvres � des traitements
abordables, il faut "une table reposant sur quatre pieds", a dit M. Quick,
qui a cit�: "avoir le bon produit, disposer de prix abordables, avoir un
financement durable, compter sur des syst�mes de sant� s�rs".
Par ailleurs, a-t-il not�, l'accord TRIPS de l'OMC sur la protection de la
propri�t� intellectuelle "contient des sauvegardes qui peuvent �tre
utilis�es pour am�liorer l'acc�s aux m�dicaments".
L'accord TRIPS prot�ge les brevets pour une dur�e de vingt ans, mais un pays
signataire, en cas d'urgence de sant� nationale, a le droit sous certaines
conditions de produire ou importer des g�n�riques.
Selon des experts proches de l'OMC, la voie des prix diff�renci�s doit �tre
privil�gi�e, et les gouvernements des pays d�velopp�s pourraient aussi
l'encourager en offrant des incitations � leurs industries pharmaceutiques.
Plusieurs grands laboratoires, d�tenteurs des brevets de traitements
anti-sida, ont propos� ces derni�res semaines d'importantes baisses des
prix, alors que la production de g�n�riques se d�veloppe dans des pays comme
le Br�sil, l'Inde ou l'Afrique du Sud.
L'OMS a identifi� 34 fournisseurs de m�dicaments et dediagnostics anti-sida,
dont 29 proviennent de l'industrie des g�n�riques.
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