E-MED: Lutte contre le march� illicite au Cameroun
DOCTEUR,
DANS LE CADRE DE NOTRE CORRESPONDANCE,JE VIENS PAR LA PRESENTE VOUS FAIRE
PART DES RESOLUTIONS DE LATELIER NATIONAL SUR LE PARTENARIAT ENTRE LE
MINISTERE DE LA SANTE ET LES INTERVENANTS DU SECTEUR PHARMACEUTIQUE A
SAVOIR :LES FABRICANTS DES MEDICAMENTS, LES GROSSISTES,LES REPRESENTANTS
DES POUVOIRS PUBLICS CHARGES DE LA REGLEMENTATION ET DU CONTROLE,LES
PARTENAIRES EXTERIEURS AU DEVELOPPEMENT ET LES ORGANISATIONS
PROFESSIONNELLES ET PHARMACIENS DOFFICINES.
EN EFFET, AVEC LAPPUI DU <<PROJET SANTE,FECONDITE ET NUTRITION<< IL SEST
TENU A YAOUNDE AU CAMEROUN, LE JEUDI 16 SEPTEMBRE 1999 ;UN ATELIER SUR LES
PROBLEMES DE SANTE DONT LA PRINCIPALE PREOCCUPATION ETAIT LA RECHERCHE DES
VOIES ET MOYENS POUR METTRE UN TERME A LA VENTE ILLICITE DES MEDICAMENTS
;QUI DEPUIS LES ANNEES 80 EST DEVENUES LUNE DES GANGRENES QUI AFFECTENT LE
SECTEUR PHARMACEUTIQUE CAMEROUNAIS ET DONT PLUSIEURS STRUCTURES ONT DEJA
FAIT LES FRAIS.EN OUTRE,CETTE SITUATION CONTINUE DE FAIRE DES RAVAGES
INCALCULABLES SUR LA SANTE DES POPULATIONS ET SUR LECONOMIE NATIONALE.
PARMIS LES SOLUTIONS PRECONISEES POUR COMBATRE CE FLEAU,LA MISE SUR PIED
DUN CADRE FORMEL DE CONCERTATION PERIODIQUE EST PRIMORDIAL SELON LE
MINISTRE DE LA SANTE.CES RENCONTRES PERMETTRAIT DE CREER UNE SYNERGIE DES
EFFORTS FOURNIS PAR LES UNS ET LES AUTRES ,DANS LHARMONIE VERS UN EFFORT
COMMUN.AUSSI ,LATELIER A JETE LES BASES POUR LORGANISATION ET LE
FONCTIONNEMENT DE CETTE STRUCTURE DE CONCERTATION ;TOUT EN CONSACRANT
LELABORATION DUN PLAN NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA VENTE ILLICITE DES
PRODUITS PHARMACEUTIQUES ;LEQUEL PLAN FAIT RESSORTIR LES ROLES RESPECTIFS
ET CONCRETS DES DIFFERENTS INTERVENANTS.
CEST LOCCASION ICI POUR NOUS DE SIGNALER QUUNE DECISION CONJOINTE DU
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL ET DU MINISTERRE DE LA
SANTE PUBLIQUE SIGNEE EN 1996 AVAIT DEJA FIXE LES MODALITES PRATIQUES DE
LUTTE CONTRE LA VENTE ILLICITE DE MEDICAMENTS ET PRODUITS
PHARMACEUTIQUES.DAPRES CETTE DECISION, SEULS LES PHARMACIENS ET LES
ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS REMPLISSANT LES CONDITIONS PREVUES PAR LES
TEXTES EN VIGUEUR SONT HABILITES A PROCEDER A LA VENTE ET A LA DISTRIBUTION
DE MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS PHARMACEUTIQUES.C EST DIRE QUE LA VENTE
DES MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS PHARMACEUTIQUES SUR LES MARCHES,DANS LA
RUE ET A LA SAUVETTE EST DONC FORMELLEMENT INTERDITE SUR TOUTE LETENDUE DU
TERRITOIRE NATIONAL.
EN TOUT ETAT DE CAUSE, CETTE CONCERTATION AURA PERMIS UNE APPRECIATION
CORRECTE DES DIVERS ASPECTS DU PHENOMENE SOCIAL QUE CONSTITUE LA VENTE
INFORMELLE DES MEDICAMENTS ET PRODUITS PHARMACEUTIQUES.TOUTEFOIS,LE REJET
PUR ET SIMPLE NE SEMBLE PAS ETRE LA MEILLEURE SOLUTION.
SAGISSANT DE LA POLIQUE DES PRIX ,LA PROMOTION DU MEDICAMENT ESSENTIEL DOIT
PREOCCUPER DAVANTAGE LES INTERVENANTS DU SECTEUR PHARMACEUTIQUE.IL SERAIT
MEME INTERESSANTDENVISAGER LA LIBERATION DE LA VENTE DE CERTAINS
MEDICAMENTS,TEL QUE CELA SE FAIT AU PAYS ANGLO-SAXONS,AFIN QUILS SOIENT
PROPOSES DANS DES RAYONS SPECIALISES DE GRANDES SURFACES OU DANS DES
BOUTIQUES.CECI DANS DE BIEN MEILLEURES CONDITIONS QUE SUR LES
TROTTOIRS,EXPOSES AUX INTEMPERIES.
SALUTATIONS DISTINGUEES
OMAR FOCHIVE/CORRESPONDANT-REMED CAMEROUN
S/C HADJA FOCHIVE ADIJA/TEL (237)21-27-47(OMAR)
:
(237)21-74-44(TITI)
E-MAIL :WELFARE 62@ HOTMAIL.COM
Mod�rateur :
Omar Fochive est un des gagnants du concours "Pour la promotion des
m�dicaments essentiels g�n�riques" que ReMeD avait lanc� au lendemain de la
d�valuation du f cfa. Il relate une r�union importante qui s'est tenue �
Yaound�. Ne faisant pas parti du personnel de sant�, il semble cependant
continuer � s'int�resser aux probl�mes de distribution en m�dicaments dans
son pays. Nous avons trouv� son compte-rendu int�ressant et nous vous en
faisons part et vous prions de l'excuser pour le caract�re majuscule
utilis�.
Carinne Bruneton, ReMeD.
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