E-MED: N�gociation � l'OMC sur l'acc�s aux m�dicaments (suite)
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Acc�s aux m�dicaments: dernier d�lai de huit jours pour trouver une solution
GENEVE, 12 d�c (AFP) - 19h20 - Le pr�sident du Conseil g�n�ral (ex�cutif) de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Sergio Marchi (Canada), a donn�
jeudi un dernier d�lai de huit jours aux 144 pays membres pour trouver des
solutions aux probl�mes de l'acc�s aux m�dicaments et du traitement
diff�renci� des pays en d�veloppement.
M. Marchi, qui a demand� aux Etats membres de faire preuve de "volont�
politique", a annonc� qu'il suspendait les travaux du conseil g�n�ral faute
d'accord sur ces deux sujets br�lants et le reconvoquerait dans huit jours
(le 20 d�cembre) ou auparavant, si les pr�sidents de ces deux groupes de
n�gociations le demandaient.
Le 20 d�cembre est la date ultime pour les solutions pr�vues sur ces deux
sujets d'ici la fin de l'ann�e, les ambassadeurs se dispersant ensuite pour
la p�riode des f�tes.
Sur la question des m�dicaments, M. Marchi a, au cours d'une conf�rence de
presse, appel� tous les parties --pays d�velopp�s, pays en d�veloppement �
faibles revenus, pays pass�s � un stade sup�rieur de d�veloppement-- �
"revenir � la mission" donn�e par la conf�rence de Doha, en novembre 2001,
et � montrer un sens des responsabilit�s.
"Pouvons-nous y arriver (� un accord). Oui, je pense que nous le pouvons",
a-t-il dit.
La conf�rence de Doha avait demand� aux Etats membres de trouver d'ici la
fin de l'ann�e une solution permettant aux pays sans capacit�s de production
pharmaceutique d'importer des copies de m�dicaments brevet�s pour lutter
contre les grandes �pid�mies --le sida, le paludisme et la tuberculose
�taient explicitement mentionn�s-- dans le respect du droit des brevets.
"Nous devons nous souvenir de ce qu'�tait la mission conf�r�e � Doha.
Peut-�tre par inadvertance, avec la meilleure des intentions, nous avons
collectivement perdu quelque peu notre chemin. Je souligne le mot
collectivement", a-t-il dit.
"Un coll�gue m'a dit l'autre jour, et je pense qu'il l'a tr�s bien formul�:
la mission conf�r�e � Doha �tait de trouver des solutions pour les plus
pauvres des pauvres dans les r�gions les plus recul�es, afin de livrer des
m�dicaments abordables de la mani�re la plus efficace pour les personnes
dans le besoin", a ajout� l'ambassadeur canadien.
"La d�claration de Doha �tait, dans son esprit, en premier lieu pour les
pays les moins avanc�s", a-t-il observ�, avant d'appeler certains pays en
d�veloppement � revenu �lev� � renoncer clairement et explicitement au
dispositif, en reconnnaissant qu'il n'a pas �t� pr�vu pour eux.
"Si nous continuons � �largir le champ par rapport � la mission initiale,
cela ne fera que rendre les choses plus difficiles", a-t-il dit.
"Je ne pense pas que l'absence d'accord serait une bonne solution. Ne pas
avoir de solution est une mauvaise solution", a-t-il dit en r�ponse �
certaines suggestions estimant qu'un mauvais accord d'ici la fin de l'ann�e
serait pire que l'absence d'accord.
Il a �galement estim� que la question du traitement sp�cial et diff�renci�
pour les pays en d�veloppement �tait �galement "cruciale" et n'avait pas
trouv� de solution.
Sur ce dossier comme sur celui des m�dicaments, il s'est refus�
cat�goriquement � faire endosser la responsabilit� de l'impasse uniquement
sur les pays industrialis�s, estimant que toutes les camps en pr�sence
devaient faire des efforts.