(530 médicaments se sont retrouvés en rupture de stock en 2017 en France, soit 30 % de plus qu’en 2016, dix fois plus qu’en 2008. Un rapport sénatorial formule des propositions.
Et ces chiffres ne concernent que les médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur, selon la classification de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), c’est-à-dire ceux dont « l’indisponibilité transitoire, totale ou partielle, est susceptible d’entraîner un problème de santé publique (mise en jeu du pronostic vital, perte de chance importante pour les patients) » et pour lesquels il n’y a pas d’alternative thérapeutique disponible sur le marché français.
On parle de rupture d’approvisionnement lorsqu’une pharmacie d’officine ou d’hôpital est dans l’incapacité de dispenser un médicament à un patient dans un délai de soixante-douze heures
Un très intéressant rapport sénatorial formule des propositions. CB