Vers un renforcement du contrôle des médicaments dans sept pays
Paris, France (PANA) - Sept pays africains ont demandé à la Centrale
humanitaire médico-pharmaceutique (CHMP), un organisme basé en
France, de les aider à assurer le contrôle de la qualité des
médicaments qu'ils importent, indique un communiqué rendu public
mercredi à Paris.
Il s'agit du Gabon, de la Guinée, de Madagascar, du Mali, de la
Mauritanie, du Sénégal et du Tchad, qui estiment important de
s'assurer, lors des appels d'offres, de la qualité des produits, de
leur durée de vie dans le circuit pharmaceutique pour vérifier qu'ils
conservent bien leurs caractéristiques et propriétés thérapeutiques,
souligne le communiqué.
Destiné à répondre aux préoccupations des autorités sanitaires
africaines, le contrôle des médicaments concernera, dans une première
phase, les antipaludéens, les anti-inflammatoires, les antipyrétiques
et les analgésiques.
"Ces classes seront réexaminées régulièrement tant qu'il sera
nécessaire de maintenir ce soutien ponctuel aux pays demandeurs", ont
promis les Entreprises du médicament.
Elles se sont en outre engagées à élargir la liste des pays africains
qui bénéficient de l'appui technique de la CHMP, plaidant pour la
mise en place d'une centrale d'achat sous la forme d'un dispositif
transitoire.
Une évaluation de la contribution de la CHMP au contrôle de la
qualité des médicaments dans les sept pays africains sera faite en
septembre prochain.
Confrontés au phénomène des "pharmacies par terre ", les pays
africains tentent de combattre la mise en circulation de faux
médicaments en provenance notamment du continent asiatique.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'inquiète régulièrement de
la présence de médicaments "non conformes" dans les Etats africains,
soulignant les dangers qu'ils représentent pour les populations.
Paris - 24/05/2006