[e-med] (15) Pharamkina à bukavu

je joins ma voix à celle des autres pour dire que la fabrication des ARV par un labo qui a fait ses preuves dans la production des antipaludéens ne peut souffrir d'aucun scepticisme,cependant il est souhaitable que ceux -ci soient controlés par un laboratoire d'assurance de qualité indépendant, je sais que dans ce domaine si le produit fabriqué n'est pas un générique pharmakina doit craindre que sa molécule ne soit "piquée" par les autres, ou s'il est possible il faudrait que les médécins qui les ont cliniquement testés nous donnent leurs témoignages.
    
Okouya Boniface
boniok2000@yahoo.fr

La volonté de la Banque mondiale de lutter contre la malaria mise en cause
PARIS, 25 avr 2006 (AFP)

Une équipe internationale d'experts sur la malaria, publiés dans la
prestigieuse revue The Lancet, remet en cause la volonté de la Banque
mondiale (BM) de combattre cette maladie, malgré les promesses affichées
par cette institution.

Dans un commentaire cinglant publié sur internet mardi, soit lors de la
journée de la malaria en Afrique, le groupe accuse la Banque mondiale de
ne pas tenir ses promesses de financements et de soutenir des traitements
obsolètes en Inde.

En 2000, la Banque mondiale avait promis des prêts de 300 à 500 millions
de dollars dans le cadre de la lutte contre le paludisme en Afrique.

Mais, selon ces experts, seulement une petite partie de cette somme a été
allouée à cette cause.

Cette somme serait de 100 à 150 millions de dollars, mais le chiffre exact
n'est pas disponible, compte-tenu des pratiques comptables obscures de la
BM et son refus de les rendre publiques, affirment les scientifiques.

"Le fait le plus dérangeant... est qu'en fait la Banque mondiale ne sait
pas, et au mieux suppose, combien elle a dépensé ou prêté pour la
malaria", indique le texte signé par 13 médecins, épidémiologistes et
chercheurs en santé publique.

Les scientifiques qualifient aussi de "mauvaise pratique médicale" le
choix de la Banque d'avoir choisi la chloroquine comme moyen de lutte
principal pour une campagne en Inde, alors que ce médicament rencontre
d'énormes problèmes de résistance chez les moustiques.

Dans une réponse également publiée par The Lancet, la Banque mondiale
indique que son aide est souvent gérée à travers des programmes de
développement global plutôt que via des projets spécifiques de lutte
contre la maladie.

"Ce n'est pas facile, et même souvent impossible, de savoir exactement
quel montant provenant d'un donneur identifié a été alloué à une activité
précise, que ce soit la malaria ou toute autre lutte contre une maladie",
avance la Banque.

En ce qui concerne l'accusation concernant la chloroquine, la Banque
mondiale affirme que le problème de résistance est moindre en Inde et que
ce pays a eu "un bon retour sur investissement" en utilisant ce
traitement.

De plus, indique la Banque, l'Inde a reçu des fonds pour acheter des
médicaments à base d'artémisinine, avec lesquels il n'y a pas de problème
de résistance.

La malaria ou paludisme tue environ un million de personnes par an et au
moins 300 millions de cas aigus sont enregistrés chaque année, selon
l'Organisation mondiale de la santé, des chiffres jugés largement
sous-estimés par certains experts.

[Le lien vers l'article du Lancet : http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673606685450/fulltext\]

Tout n'est pas négatif dans les critiques faites à la banque
on peut discuter le choix de la chloroquine mais certains scientifiques
l'approuvent pour certaines régions

surtout il est logique d'intégrer la lutte contre le paludisme dans des
programmes plus vastes de développement
le paludisme est typiquement un problème de santé lié au développement et la
lutte sera plus efficace si elle est liée aux autres actions de
développement (il suffit de vérifier ce que signifie ce développement)

Dr Jean Loup REY
Quartier Le Barry
F. 04180 Villeneuve

(33) 04 92 78 54 60
(33) O6 16 53 83 30

jean-loup.rey@wanadoo.fr