*Chers amis et néanmoins confrères,
En effet les dépôts de pharmacie ne doivent pas être des dépotoirs. Et
notre conscience professionnelle est largement en question.
Bien sur, nous rêvons tous d'une législation appliquée au 'stricto sensu'
et nous avons raison de raisonner ainsi.
Mais la crise polyphonique liée à la mondialisation en est à ses débuts.
Le temps sera long pour faire valoir une discipline essentielle dont la
rigueur nous touche de près, avant que les stratégies législatives
nationales et internationales ne prennent de la maturité et ne s'appliquent
après un long combat contre la corruption dont on perçoit mieux les réseaux
tentaculaires présents à tous les niveaux que ce soit au nord comme au sud.
Alors, quoi faire?
Rester vigilant sans trop chercher à stigmatiser les responsables est une
première alternative. Cela demande beaucoup de sagesse et de pondération.
S'efforcer de travailler modestement avec droiture dans son cadre
professionnel imparti est une seconde alternative qui donnera des fruits en
son temps. C'est le travail avec le terrain qui prime avec ses lenteurs
exaspérantes.
Trop souvent, on néglige ce rapport direct avec les bénéficiaires présumés
et les spoliés du système .
Faire remonter leurs besoins étapes par étapes constituent une stratégie
trop souvent négligée mais les appréciations qu'on en retire, peuvent
mettre en avant des éléments nouveaux et mieux poser la problématique très
complexe qui se jouera sur des décennies.
Dit en d'autres termes: la hiérarchie verticale excessive reprend toute sa
valeur si le terrain s'exprime à l'horizontale et ses besoins sont écoutés,
entendus et remontés pour faire valoir à qui de droit.
Courage à nous toutes et tous*
Dr Bertrand GAGEY
MEMISA France
Santé/Développement
Vice Président
Délégué aux affaires médicales
06 13 93 03 13
memisa.france@wanadoo.fr