Chers tous,
Dans l'application du Push Model à t'on pris le temps de répondre à ces questions?
- Pouvons nous distribuer ‎au niveau du dernier kilomètre ce qu'on ne dispose pas au niveau central?Â
- La prévalence contraceptive atteint rarement les 30% dans notre contexte et l'ensemble des contraceptifs sont subventionnés et/ou achetés par l'Etat et ses partenaires en fonction des besoins de couverture de la cible. Donc nous avons des surstock d'environ 70% car il n'y a que seulement 30% des acquisitions qui sont utilisées. Alors, pouvons nous conclure que c'est le Push Model qui évite les ruptures et qu'on l'etendra à l'ensemble des médicaments essentiels ? ‎
A mon avis, sans remettre en cause la stratégie, elle a besoin d'être rediscutée. Je reconnais cependant que le  Push Model est assez bénéfique pour les centrales qui n'ont pas de structures décentralisées. C'est un début appréciable mais pensons à un renforcement global de nos systèmes nationaux d'approvisionnement.  â€
Arsène Ouedraogo
Pharmacien, OMS
Ouagadougou