E-MED: Antir�troviraux en Afrique : revue de presse
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Les Sud-Africains devraient faire des �conomies sur les m�dicaments
JOHANNESBURG, 22 avr (AFP) - 14h10
Les Sud-Africains pourraient faire l'�conomie de plusieurs centaines de
millions de dollars � la suite de l'accord conclu le 19 avril entre Pretoria
et 39 compagnies pharmaceutiques, a rapport� dimanche l'hebdomadaire Sunday
Times.
Le 19 avril, 39 compagnies pharmaceutiques ont mis fin � l'action en justice
qui bloquait depuis trois ans l'application d'une loi favorisant
l'importation de m�dicaments g�n�riques bon march� en Afrique du Sud, pays
le plus touch� au monde par l'�pid�mie du sida.
L'accord entre les compagnies pharmaceutiques et l'Afrique du Sud pr�voit le
maintien int�gral de la loi sud-africaine de 1997 sur les m�dicaments, qui
pr�voit de faciliter l'importation, la fabrication et l'�mission de licences
pour les m�dicaments g�n�riques, copies en g�n�ral moins ch�res de
m�dicaments de marque.
Cet accord pourrait faire �conomiser aux Sud-Africains une somme estim�e �
2,5 milliards de rands (306 millions de dollars / 340 millions d'euros),
selon le directeur de la Sant�, le g�n�ral Ayanda Ntsalubi.
Les consommateurs devraient b�n�ficier de co�ts sensiblement r�duits pour
les traitements contre le diab�te, la d�pression, ou pour le contr�le de la
tension art�rielle.
Un m�dicament anti-diab�te de marque co�te trois fois plus que son
�quivalent g�n�rique, selon le fabricant de produits g�n�riques Apen
Pharmacare.
En 2000, les Sud-Africains ont d�pens� 6,9 milliards de rands pour des
m�dicaments de marque contre 970 millions de rands pour des produits
g�n�riques.
Aux Etats-Unis, le march� des g�n�riques repr�sente 60% des ventes de
m�dicaments.
A la suite du retrait de l'action en justice des laboratoires, des militants
anti-sida tentent de faire pression sur le gouvernement et le secteur priv�
en vue de g�n�raliser l'acc�s aux soins de 4,7 millions de Sud-Africains,
soit un sur neuf, qui sont atteints par le virus VIH.
Ils ont indiqu� � l'AFP qu'ils feraient campagne pour l'apparition
d'anti-r�troviraux dans le secteur public m�me si la ministre de la Sant�
Manto Tshabalala-Msimang a indiqu� la semaine derni�re que ce type de
m�dicaments �tait trop on�reux.