[e-med] Le traitement anti-VIH (CROI 2014)

(Les résultats d¹études sur de nouveaux traitements contre le VIH ont été
présentées à la 21ème Conférence sur les Rétrovirus et les maladies
opportunistes à Boston du 3 au 6 mars 2014. Ci-dessous 2 articles extraits
de http://www.aidsmap.com/page/2833704?utm_source=NAM-Email-Promotion&utm_medium=conference-bulletin&utm_campaign=French
CB)

Le traitement anti-VIH ­ Le traitement antirétroviral de première intention

Les directives de traitement anti-VIH ont toujours recommandé une
multithérapie antirétrovirale constituée de deux inhibiteurs
nucléosidiques/nucléotidique de la transcriptase inverse et d¹un autre
médicament appartenant à une classe distincte, telle qu¹un inhibiteur
non-nucléosidique de la transcriptase inverse ou un inhibiteur de protase.

Cependant, les INTI provoquent des effets secondaires et des toxicités
chez certains patients, et l¹arrivée de nouvelles classes antirétrovirales
permet une plus grande flexibilité pour créer un régime thérapeutique sans
INTI.

Une étude rapportée pendant la conférence a montré qu¹un régime
thérapeutique sans INTI, à base de raltégravir (Isentress) et de darunavir
potentialisé (Prezista) est aussi efficace qu¹un traitement antirétroviral
contenant du ténofovir et du FTC, les INTI combinés dans le Truvada, chez
les personnes qui prennent un traitement anti-VIH pour la première fois.
<http://www.aidsmap.com/page/2833452/?utm_source=NAM-Email-Promotion&utm_me
dium=conference-bulletin&utm_campaign=French>

805 personnes séropositives n¹ayant jamais pris de traitement anti-VIH
auparavant ont participé à cette étude, conduite dans 15 pays européen.
Les participants ont été assignés au hasard pour prendre du darunavir
potentialisé au ritonavir avec, soit 400mg de raltégravir deux fois par
jour, soit du Truvada une fois par jour. Ils ont été suivis pendant 96
semaines.

Les chercheurs ont défini les critères d¹échec du traitement, comme étant:
un changement de traitement en raison d¹une réponse insuffisante avant la
32èmesemaine et une charge virale supérieure à 50 copies/ml après la 32ème
semaine. Selon ces critères, à la 96èmesemaine, le raltégravir s¹est avéré
ne pas être inférieur au Truvada. Les probabilités de remplir un de ces
critères étaient de 17% pour le raltégravir et de 14% pour le Truvada,
mais ces différences ne sont pas statistiquement significatives.
En fonction de leurs résultats, les chercheurs ont conclu que le
raltégravir avec du darunavir/ritonavir ³représentait une alternative au
ténofovir/FTC plus darunavir/ritonavir.

Liens associés:
* Lire l¹article intégral sur aidsmap.com (en anglais)
<http://www.aidsmap.com/page/2833452/?utm_source=NAM-Email-Promotion&utm_me
dium=conference-bulletin&utm_campaign=French>
* Un Webcast de cette session est disponible sur le site de la CROI
<http://www.croiwebcasts.org/console/player/22164?mediaType=slideVideo&&gt;