[e-med] Vente de médicaments prohibés : Les vendeuses d¹Adjamé Œ¹Roxy¹¹ mises en garde par le ministère du Commerce(RCI)

Lutte contre la contrefaçon / Vente de médicaments prohibés : Les
vendeuses d¹Adjamé Œ¹Roxy¹¹ mises en garde par le ministère du Commerce
Publié le samedi 13 avril 2013 | L¹intelligent d¹Abidjan
http://news.abidjan.net/h/456722.html

Le directeur de cabinet adjoint du ministère du Commerce, de l¹Artisanat
et de la Promotion des Pme, Alexis Amichia, a eu une rencontre avec la
coopérative des femmes commerçantes de Œ¹Roxy¹¹ et extension (COFER), le
vendredi 12 avril au cabinet ministériel. Le directeur de cabinet a
invité, à cette occasion, les vendeuses de médicaments de rue, à arrêter
Œ¹immédiatement¹¹ ce commerce illégal et dangereux pour la santé des
populations, au risque de voir se mettre en marche la machine de
répression de l¹Etat. Œ¹La vente des médicaments en dehors des pharmacies
est interdite. On ne peut pas faire vivre sa famille avec de la drogue¹¹,
a rétorqué Alexis Amichia aux commerçantes. Ces dernières ont soutenu que
ce commerce leur permettait de subvenir aux charges de leur famille. Et
demandaient par conséquent que leur soient accordé un délai de grâce d¹au
moins un an. Le directeur de cabinet adjoint qui était accompagné, pour la
circonstance du directeur de la métrologie, du contrôle de la qualité et
de la répression de la fraude, Oulaï François, et du conseiller technique
chargé de la coordination et des dossiers spécifiques, Kébé Kanté, a
exhorté ces vendeuses de médicaments à se reconvertir dans d¹autres
activités plus légales. Il les a assurées de ce que le ministère du
Commerce, de l¹Artisanat et de la Promotion des Pme était prêt à les
accompagner dans ce sens. Le président du conseil de l¹ordre des
pharmaciens de Côte d¹Ivoire, Dr Parfait Kouassi, présent à cette
rencontre, a insisté sur la dangerosité de ce commerce. Notons que cette
rencontre fait suite à un incident qui s¹est produit le 4 avril dernier
dans le marché de Œ¹Roxy¹¹ dans la commune d¹Adjamé, quand des agents du
ministère en contrôle de répression dans le secteur des médicaments de
rue, ont été pris à partie par ces femmes.

FO, avec Celcom du MCAPPME

"Le directeur de cabinet a invité, à cette occasion, les vendeuses de médicaments de rue, à arrêter ‘’immédiatement’’..." et "...Il les a assurées de ce que le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme était prêt à les accompagner dans ce sens."

C'est sûr qu'une fois assurées qu'on était " prêt à les accompagner", ces femmes vont arrêter du jour au lendemain ce commerce "illégal' qui est leur principale source de revenu!!!

Pharmacien
Magalie Gombe

(Merci de ne pas oublier de donner votre nom et vos coordonnées quand vous envoyez un message sur e-med.CB)

Une action si simple.

Quand nous savons tous qui est derrière ce commerce meurtrier. Nous savons tous comment ces médicaments arrivent aux mains de ces braves dames et hommes. Je dis braves parce qu'il faut être assez courageux pour défier autant d'autorité et de mécanisme mis en place interdisant cette activité et la mener par tous les moyens.

Et vous pensez qu'on peut enlever de cette façon le gagne pain de la bouche de personnes qui luttent parfois pour survivre!

A problème complexe solutions complexes! Le problème ne se situe pas au niveau du commerce! Il se situe d'abord au niveau de la gouvernance et la régulation de notre secteur de la santé, ensuite au niveau de l'accessibilité financière de notre offre de soins médicament y compris, de l'éducation de nos populations et de la sécurité a nos frontières (douanes et compagnie). La répression pour solder le tout s'avère nécessaire. Pas seulement au bas de l'échelle de cette nébuleuse.

Je ne vois pas comment une mesure du ministère du commerce va mettre fin a des transactions de milliards qui se font sur ce marche a ciel ouvert ou de vend la mort.
Je ne sais pas quel est le contexte qui a motivé une solution aussi naïve!
Mais enfin on peut encore rêver.

Pour ma part tant qu'on n'agira pas conjointement et se de façon multisectorielle rien n'y fera.
Ce système est connu de tous et la solution aussi alors il faut qu'on arrête de distraire notre corporation.

Merci

Renée

Dr BISSOUMA-LEDJOU RENEE
PHARMACIEN SANTE PUBLIQUE
01 BP 3459 ABIDJAN 01
COTE D'IVOIRE

Bonjour

Je soutiens complètement l'analyse du Dr Bissouma. Il y a quelque chose de
très important dans ce qu'elle a dit: "Il se situe d'abord au niveau de la
gouvernance et la régulation de notre secteur de la santé, ensuite au
niveau de l'accessibilité financière de notre offre de soins médicament y
compris, de l'éducation de nos populations et de la sécurité a nos
frontières (douanes et compagnie)".
Tout est là. Au lieu de diaboliser et menacer des citoyens vulnérables qui
essaient de subvenir à leurs besoins, assumons nos responsabilités de
gouvernants.
Cordialement!

--
Simon KABORE
PCA du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
04 BP: 8038 Ouagadougou 04 Burkina Faso
Tel: bur (226) 50 37 70 16
         Cel: (226) 70 24 44 55
E-mail alternatif: simonkabore@rame-int.org

je pense que vous avez raison Docteur Bissouma ! c'est d'autant plus vrai que nous même personnel de santé sommes impliqués au plus haut niveau. au delà des tragédies que cette vente parallèle occasionne au sein de nos populations, c'est la profession toute entière qui est baffouée et menacée.
les autorités qui ont déjà bien de problèmes de santé publique à gérer, se retrouvent déjà avec un autre genre de problème puisque là nous parlons de médicaments potentiellement toxiques pour la population et sur lesquels aucun contrôle n'est fait.

Dr AWONO AIMEE MARIE
Pharmacien HCY

Bonjour Renée,

Tu as parfaitement raison. Lors de l'atelier de création de la commission de
lutte contre le marché illicite il y avait pourtant l'aspect multi
sectoriel. D'autre part comme je l'ai évoqué à l'époque il faut avant de
vouloir éradiquer le marché de Roxy, faire en sorte qu'il y ait des
médicaments à disposition des populations. Pour cela il faut que la PSP soit
en mesure d'assurer la complémentarité du privé.
C'est en grande partie l'effondrement de la PSP qui a fait le lit de
l'illicite.
La PSP doit avoir son autonomie et surtout avoir des clients solvables.Elle
doit aussi ne pas être considéré comme une plate forme logistique par
certains partenaires.

Serge Barbereau

bonjour à tous,

le problème des médicaments de la rue est complexe parce qu'on veux qu'il soit complexe
on a coutume de dire qu'il faut coupé l'arbre jusqu'à la racine si on ne veux pas qu'il repousse, et arrêtons de caresser le problème dans le sens du poilÂ
- on connais tous la porte d'entré de ces médicaments dans nos pays: des études ont été menésÂ
- qui les faits entrer dans les pays Â
- où ils sont entreposés
- comment nos femmes et enfants se les procurent  et comment ils se retrouvent dans la rue
- quels sont les conséquences pour la santé
je ne fais pas de politique et ," comparaison n'est pas raison" mais je pense que pour un si vieux problèmes si les médicaments de la rue étaient un président illégitime qu'il fallait déloger la solution ne serai pas que de la sensibilisationÂ
j'ose espérer que des actions plus concretes sont à venirÂ
merci

KOUASSI/GAMPINI Sandrine Estelle
PharmD,Msc
CEDIM
03 BP 7009 OUAGADOUGOU 03
Tel:(002226)78878688
(00226)70587401
Email:sandy2bf@yahoo.fr
stellagamp@gmail.com

bonjour à tous,

pourquoi il n ' y a pas de médicament dans la rue en Europe?
le problème des médicaments de la rue n'est pas complexe, il suffit de prendre des mesures qu'il faut pour le resoudre

Dr BADO Kadidiata
Pharmacien au CHR/Ouahigouya
BP 36 Ouahigouya/ BURKINA FASO
Cell: 226 70 68 88 18 / 226 76 42 80 44

Bonjour,
Les niveaux de responsabilités doivent être bien identifiés:
_ Centrales nationales d'achat:
améliorer la traçabilité des médicaments depuis l'achat jusqu'au consommateurs
sécuriser le circuit de distribution (identifier les clients par niveau, maitriser les consommations de ces structures, renforcer la supervision et mettre en place des outils d'alerte et de collecte simples)
_ Autorités de regulation: inspections réguliéres
_ Autorités étatiques et organisations sous régionales / CEDEAO...: harmonisation et application stricte de la loi

Dr Talla Diop, pharmacien

La politique pharmaceutique est très forte, et les frontières sont mieux controlées que celles de l'Afrique cest pourquoi les médicaments de la rue sont inexistants. L'Afrique peut mieux faire et même abolir les médicaments de la rue.

il me semble au contraire que les médicaments "de la rue" existent autant en Europe mais la rue a une autre forme : c'est la vente par internet
- sans parler du trafic d'ordonnances et de stupéfiants qui fait rage.

Edouard GUEVART
guevart_edouard@yahoo.fr
Le Confluent
F 12140 ENTRAYGUES SUR TRUYERE
+33 964 110 570 et +33 684 47 21 47

Il n'y a pas de marché vendu dans la rue en France car :
1/c'est une question d'éducation, chaque famille possède son pharmacien de famille , son médecin , son dentiste, avocat etcÂ
2/les médicaments chers sont pris en charge en grande partie (2/3) par la sécurité sociale ce qui revient en général moins cher au patient, donc aucune tentation d'aller acheter ailleurs où il ne sera pas remboursé par la sécurité sociale.
Jean Fonkou

Pourquoi ne voulons nous pas regarder la réalité en face ? Nous assistons aujourd'hui hui à une désorganisation de tout le système pharmaceutique mis en place depuis des décennies : la définition du médicament est battue désormais en brèche, le role du pharmacien banalisé,le circuit du médicament désarticulé. Nous confondons tous : vente illicite du médicament, faux médicaments, médicaments de la rue (contexte juridique, réalité galénique, deresponsabilite etc). La responsabilité à déserte le forum à tous les niveaux et aux bonnes questions chacun y va de sa recette qu'il juge la meilleure (hélas souvent mauvaise réponse ou réponse partielle dans le meilleur des cas) et les pharmaciens se divisent sur de petits details peut être bien pour mieux masquer leur impuissance. Certains font même de la diversion pour troubler la réalité. Je ne veux pas m ériger en donneur de leçon mais les temps sont graves. L avenir de la santé publique est entrain de se jouer, de même que l'avenir des professionnels de la santé et pas seulement celui des pharmaciens.
À bientôt chers emediens pour la suite
Pr i Abdoulaye

Pour information à Monsieur Fonkou

Il y a un marché parallèle de médicaments en France, marché gris ou noir.

Le marché gris concerne des médicaments légaux en france mais revendus hors du circuit pharmaceutique, sous contrôle d un pharmacien :
3 exemples de marché gris :
- le Subutex ou buprénorphine, substitut de l'héroine, la morphine ou la codéine, revendu par des usagers de drogues ou des dealers après l'avoir obtenu sur prescription médicale ou par vol.
- des médicaments légaux en France, obtenus en pharmacie et revendus auprès de personnes ans couverture médicale (personnes en situation irrégulière).
- des médicaments récupérés comme MNU et revendus parfois par certains confrères pharmaciens peu scrupuleux dans leur officine !! (plusieurs cas de condamnation sont parus dans la gazette publiée par le conseil de l'Ordre).

Le marché noir concerne des médicaments ou produits pharmaceutiques non autorisés en France; ils sont importés illégalement sur le territoire : par voie aérienne, terrestre ou maritime. Les commandes par internet développement l entrée par voie postale.

Ces médicaments ou produits pharmaceutiques rencontrés au marché noir sont :
- soit des contrefaçons ou des mal façons à prix inférieur (Viagra par exemple) de produits existant en France, qui sont onéreux et non prix en charge par le système de soins français.
- soit des médicaments étrangers, non commercialisés en France. Ils intéressent les populations migrantes qui les connaissent, et peuvent en lire la notice ou le mode d emploi car il est dans leur langue.

Je peux vous citer en exemple les marchés de Cayenne ou de Saint-Laurent du Maroni en Guyane française, dans lesquels j ai effectué des "relevés" de médicaments vendus illégalement. Beaucoup sont des médicaments en provenance du Brésil, qui est producteur et dont les emballages et notices sont en portugais. Ils suivent les flux de populations migrantes brésiliennes.

Bien sur, les revendeurs n installent pas de stand "par terre" ; ce sont en général des femmes, d'origine péruvienne ou bolivienne; elles circulent dans les marchés avec les produit dans des petits paniers afin d 'échapper à la vigilance de la police locale.
Il est difficile d entrer en contact avec ces revendeurs pour établir des listes exhaustives.

J' ai aussi effectué des relevés sur les marchés angolais dans la région de Huambo il y a quelques années afin d'établir des inventaires, de repérer les contrefaçons et de sensibiliser les revendeurs aux risques des produits qu ils vendaient.
L'avantage, même si le terme est inadéquat, de ces revendeurs par terre était leur visibilité et donc leur accessibilité, ce qui n'est pas le cas avec les revendeurs à la sauvette des marchés de Guyane.

En Europe, avec l'ouverture des frontière et la libre circulation des personnes, les médicaments non autorisés sur le territoire français suivent les flux migratoires de leurs consommateurs.
Il est ainsi fort intéressant d'entrer en contact avec des populations vivant dans des squats (habitats illégaux) afin de faire des relevés ; on voit ainsi que les bulgares circulent avec des médicaments bulgares, les roumains avec des médicaments roumains, ...etc, parmi ces médicaments, il faut ensuite pouvoir identifier ceux qui sont des contrefaçons dans le pays d origine.

Ainsi, même avec un système sous monopole comme cela est le cas en France, la disparition totale des marchés parallèle de médicament est utopique. Mais un niveau économique et de prise en charge social performant permet de limiter les dégâts.

Comme vous je pense que le niveau économique et éducatif des personnes est la clefs de la lutte contre l utilisation des médicaments contrefaits ou illégaux, dans le souhait de préserver nos concitoyens d accidents.
Une chasse répressive directe sur les revendeurs de rue n'est pas bonne ; le marché va se déplacer vers d'autres lieux que la rue donc moins visibles et moins faciles à contrôler.
L'utilisation des médias, radios et télévision et l'éducation par l'école qui permet ensuite de faire remonter l'information des enfants vers les parents sont des outils essentiels dans cette lutte.
S'il n est par ailleurs pas proposé d'activité lucrative de substitution aux revendeurs de rue, il est à craindre aussi qu'ils ne se tournent vers d'autres produits plus lucratifs, et dont l'approvisionnement suit les mêmes circuits. Pour un bon chimiste, il ast aussi facile de fabriquer de l’héroïne de la cocaine ou des amphétamines qu'un faux paracétamol.

Pour en savoir plus sur ces circuits vous pouvez consulter les travaux de Michel Koutouzis

Une pensée chaleureuse à nos amis centrafricains qui traversent une période difficile, en particulier pour les PVVS qui se retrouvent en rupture d'accès aux ARV.

Dr Sylvie Chiron
Pharmacien / Activiste contre le VIH

Bonjour,

je voudrais aussi pousser un cri d'alerte comme mon ami IDRISSOU ABDOULAYE, car étant sur le terrain, je constate que l'heure est grave. Sait-on aujourd'hui vraiment avec quoi nous soignons nos populations?

Quels moyens développons nous pour mieux connaître la qualité des médicaments? les pharmaciens doivent devenir de vrais techniciens du médicament et du système d'assurance qualité. Ils ne sont pas ceux qui comptent les comprimés: il y a mieux à faire.

Il existe tout un arsenal d'informations qui permettent tranquillement peu à peu d'avoir des informations sur les produits, la traçabilité (le plus important), l'origine du produit, les contrôles effectués, y compris la biodisponibilité qui est souvent oubliée: OMS, agences et services des UN, informations internet des différentes agences du médicament des divers pays, surtout PIC'S, informations entre nous des différentes instances dans les pays, QUAMED, e-med, CHMP, centres d'information pharmaceutiques etc..

Il faut aussi que les partenaires pensent que la qualité du médicament est importante et arrêter de penser que la gestion seule suffit.

merci Idrissou de ton cri l'alarme. Puisse-t-il réveiller les pharmaciens qui ont vraiment envie de prouver qu'ils sont les vrais techniciens du médicament?

Bonne journée.

Marie Paule FARGIER
Pharmacien santé publique
mariepaule.fargier@laposte.net

MERCI POUR CETTE ANALYSE DR BISSOUMA. IL Y A DANS VOTRE REACTION UN MOT TRES IMPORTANT : MULTISECTORIELLE.
EN EFFET LA LUTTE CONTRE CE PHENOMENE CONCERNE PLUSIEURS SECTEURS.

AU CAMEROUN, LORS DE LA DERNIERE AG DE L'ORDRE DES PHARMACIENS NOUS AVONS REMIS AU GOUVERNEMENT LES PISTES DE CE QUI POUR LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE, POURRAIT PERMETTRE D'OBTENIR DE MEILLEURS RESULTATS.
NOUS POUVONS CITER ENTRE AUTRES :
- UN VERITABLE PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LES FAUX MEDICAMENTS A L'IMAGE DE CEUX CONTRE LE VIH, LA TUBERCULOSE, LE PALUDISME...
- LA CREATION D'UNE STRUCTURE MULTISECTORIELLE QUI INCLUERAIT DES REPRESENTANTS DE TOUS LES MINISTERES CONCERNES : SANTE, DEFENSE, POLICE, JUSTICE, DOUANES/FINANCES, COMMERCE, ENVIRONNEMENT, EDUCATION, ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.....AINSI QUE LES COMMUNES (QUI RECOIVENT DES VENDEURS L'ARGENT POUR AVOIR LE DROIT DE VENDRE ET DONC DE CE FAIT LEUR DONNENT UN SEMBLANT DE LEGALITE)
- DES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT AVEC ENTRE AUTRES LA MISE EN PLACE D'UNE SECURITE SOCIALE
- DES SOURCES PERENNES DE FINANCEMENT
- DES ACTIONS REPETEES DE REPRESSION AUSSI MUSCLEES QUE CELLES PREVUES POUR LA LUTTE CONTRE LA DROGUE
- DES ACTIONS DE SENSIBILISATION TOUT AU LONG DE L'ANNEE DIRIGEES NON SEULEMENT VERS LES CONSOMMATEURS, MAIS AUSSI VERS LES PERSONNELS DE SANTE, VERS LES COMMUNICATEURS, LES DOUANIERS, LA POLICE....
- LA COLLABORATION INTERNATIONALE ET SOUS REGIONALE....ETC.
CE SUJET EST TELLEMENT IMPORTANT QUE NOUS POURRIONS EN PARLER PENDANT DES HEURES,DES JOURS .....
CONFRATERNELLES SALUTATIONS

Thérèse ABONG Bwemba
Présidente du Conseil National de l'Ordre
Des Pharmaciens du Cameroun
Tél : +237 22214318
B.P. 135 YAOUNDE

Bonjour,

Je pense pour ma part que les responsabilités sont identifiées, les surpervisions sont effectuées, il y a même des réunions de coordination régulières entre ses différents acteurs. Que fait on des rapports qui sont produits à la suite de toutes ses réunions?sont-ils exploités à des fins utiles et vont ils chez les bonnes personnes?

Dr AWONO
Pharmacien Hôpital Central de Yaoundé(Cameroun)

Avis partagé Dr Awono,

En fait il y a des rapports, des évaluations mais on remarque une sous exploitation des recommandations issues des rapports ou évaluations, plusieurs raisons peuvent être évoquées, notamment le manque d'un plan d'action pour la mise en œuvre des recommandations issues des ces rapports/évaluations, entre autres.

Bonne journée

Fogue Foguito

Bonjour,

Il me semble qu'il faut ne pas oublier que l'exercice de la pharmacie est
un monopole. En ce sens , les pharmaciens ont en échange, une mission de
service publique. La première chose à faire en ce cas c'est de justifier ce
monopole auprès de l'Etat. Ce plus c'est l'assurance qualité des services
pharmaceutique. Hors, il y a du chemein à faire. Les ordres ne doivent plus
hésiter à faire fonctionner les chambres de discipline.

Serge Barbereau